Livrer seul à lui-même,totalement abandonné, christ pouvait sentir cette tension effroyable. Pourtant il commença à comprendre ce qu'il avait à faire. Calmement, il debuta à exercer quelques respirations profondes essayant d'analyser son nouvel environnement le plus sereinement possible afin de réfléchir efficacement à une potentiel solution. D'un mouvement fluide il tendit la main ses doigts effleurant le champignon le plus proche son chapeau tremblotait d'un vert maladif qui pouvait le dégoûter ce faisant commence à se déplacer les arbres se tordant en forme humanoïdes grotesques leur écorces se froissaient en visages lubriques à mesure qu'ils se rapprochent leurs racines serpentaient comme des mains avides. Plus il continuait le pas et plus il devenait angoissé les arbres tordus et sans visages s'écartent le laissant passer comme s'ils se déplaçaient à l'unisson, leurs racines raclant et claquant contre la terre par anticipation. Alors que ce dernier plongea plus profondément dans les griffes de la forêt, les ombres semblent s'épaissir devenant une force palpable et oppressante qui s'appuie sur sa peau, ses poumons, son âme même...
Christ:" fait face à ses démons, christ, et tu trouveras peut-être la force de les vaincre pour de bon..."
Sait-il auto-persuadé, il essaye de vouloir garder la détermination et la motivation de son côté.
Christ:" c'est en affrontant son abysse personnel que l'on peut découvrir la force de surmonter les doutes ou la folie qui mène à la damnation éternelle, autrement dit le vide... la puissance s'accomplit dans la faiblesse..." a-t-il poursuivi, son cœur bat la chamade.
Il accéléra le pas,plus urgent,espérant échapper à ces présences imperméables. Sans prévenir une ombre émergea de la pénombre se jetant sur christ, une douleur aiguë traverse son abdomen et il s'effondre au sol,le monde autour de lui s'estompe progressivement. Il se réveilla en sursaut à la place précédente sur l'herbe autrefois froide de la forêt. La plaie avait disparu or la douleur persistait dans sa tête emplifier par un sifflement assourdissant, extrêmement confus, il se releva et repris sa marche tentant de comprendre ce qui venait de se passer. Les instants défilent mais la forêt demeuraient inchangée, éternellement sombre et oppressante.
Non, non... tout va bien se passer... TouT...vA...BieN... se passer...?
Regarde toi,■■■... tu as grandit.. viens dire au revoir à ■■ adorée...
Christ entendit les murmures, plus familier, plus proche... terrifié, il se boucha les oreilles et se mit à courir en quête d'un appris loin des tourments du passé, avant de se faire devancer par une autre ombre plus rapide cette dernière réapparue suspendue sur une branche, implacable, elle le domine et la douleur le submergea à nouveau.
Chaque réveil était une répétition du précédent, une boucle infernal sans fin, christ tenta de se défendre, de modifier son parcours, d'essayer une quelconque communication avec l'entité mais en vain, rien n'y faisait. La forêt semblait se jouer de lui, le poussant inexorablement au bord de la crise.... Ses pensées se brouillèrent la frontière entre rationalité et cauchemars s'effaçant peu à peu. Il ne saurait plus combien de fois il était mort ni depuis combien de temps il errait dans cet enfer noirâtre, la seule certitude qui restait était la suivante : il était le prisonnier d'une forêt absurde qui se nourrissait de son désespoir, le condamnant à revivre perpétuellement sa propre finalité qui même elle échappait à son contrôle.
Tragiquement, il en était réduit à plus bas, ramper sur le sol. La douleur étant trop insupportable pour faire usage de ses jambes récemment charcutées. Se rapprochant d'un espace dégager c'est-à-dire une clairière il essaya encore de se redresser n'arrivant qu'à se tenir à genoux....
Riant de manière maniaque white le serre doucement dans ses bras par derrière.
White:" allez, brûle tout, brûle tous ceux qui t'ont blessés. Je sais que tu le veux..." a-t-elle chuchoté à son oreille, sa voix une soif énorme de sang.
Je recule précipitamment avant de la repousser violemment.
Christ:"....toi,vile manipulatrice !" Ai-je grogne, l'intensité de mon regard restant palpable sur elle tandis que j'essaye à nouveau de me relever.
Christ:" tous... vous tous contre moi !"
White:" oh, si prompte à résister à ta précieuse amie ?" S'approche-t-elle avec une lueur troublante.
White:" tu sais maintenant que tout ça n'est qu'un jeu, mon doux créateur, des ficelles que j'ai habituellement manipulées pour te conduire ici. Mais ne nous attardons pas sur le passé, humm ?"
Elle se rapproche de moi, son souffle chaud effleurant mon oreille à nouveau pendant que sa voix adopte une qualité plus séduisante et hypnotique.
White:" nous pouvons créer des nouveaux récits ensembles, alimentés par les flammes de ta rage et ma soif insatiable de destruction..."
Christ:" va au diable si tu ne l'es pas déjà..."
White:" comme c'est étrange, mon cher. Tu t'accroche encore à des notions telles que l'enfer."
Christ:" comment ne pas m'y accrocher quand je vois ta face et ce à quoi tu ressemble ?"
Elle se figea pendant un battement de cœur, le silence soudain fut seulement brisé par sa respiration laborieuse.
White:" garçon insensé, tu confonds la répulsion à la droiture." Ses doigts senfoncèrent dans ma peau, froids comme l'étreinte de l'hiver.
White:" pourquoi me permet-tu de m'attarder ici dans les profondeurs de ta psyché ? Serait-ce parce que tu as finalement envie du Chaos que je t'apporte,La destruction qui correspond aux démons de ton âme ?" Son extravagance coule comme du venin, s'infiltrant dans la fissure de sa résolution.
White:" brûle tout avec moi et ensemble nous remodelerons ce "monde"
Christ:" autrefois...." ai-je commencé alors que je m'arrête, laissant un blanc pour réfléchir à mes prochains mots calculés rassemblant toute la raison qu'il me reste.
Christ:" autrefois, j'aurais pû te laisser tout faire et me plier à tes ambitions... autrefois, mon souhait était d'en finir avec ce "m■nde" mais j'ai abandonné, je me sentais si pitoyable. J'ai oublier cette haine mais je veux voir le monde d'en haut, voilà mon but à présent." Avais-je parlé, mon regard reste concentré sur le sien.
Christ:" pourquoi vouloir encore mettre fin....à une histoire en y forçant sa conclusion avant même qu'elle ne devienne prometteuse ? Je ne comprends pas pourquoi peut-on autant haïr sans vouloir passer à autre chose.... sérieux, c'est pathétique de se faire passer pour le méchant avec des ambitions si archaïques, voir robotique."
Sa prise sur moi se resserra ses ongles pénètrent ma peau comme des serres tandis que son rire devenait plus fort, plus dérangeant.
White": pathétique ? une ignorance si belle et innocente. Tu ose me faire la leçon alors que tu portes toujours les chaînes du passé et que tu te mend à toi-même ?" Son souffle glacial murmure devant mon visage.
White:" je ne suis pas la méchante, christ. Je suis la seule qui peut te montrer la vérité que l'extérieur te trahira toujours. La haine n'es pas archaïque c'est un carburant nécessaire à la survie dans un univers qui valorise le tout et le pouvoir plutôt que la compassion. Mais ne pense pas une seule seconde que je suis autre chose que l'incarnation de tes peurs les plus profondes, christ. Chaque moments avec moi ne sert qu'à davantage lié ton destin avec l'obscurité que je représente." Elle se pencha plus près sa respiration frénétique se mêlant à la mienne.
White:" ta naïveté est attachante. Brûle tout avec moi ou regard moi "le" réduire en cendres. Le choix t'appartient, comme toujours, mais ne prétend pas que tu puisses en créer un différent cette fois-ci."