Le voile de la réalité ne se déchira pas à la fin du processus, il devenait complet et entier dans cette faille tangible au trait pour trait vide familier. Une porte, qui venait d'apparaître, guidant sûrement vers un curieux paysage que tant affreux à l'apparence intacte s'ouvrit à ma face incrédule et ahuri mais le plus effrayant après avoir tenter de l'examiner était de constater que cette dernière eu à donner lieu à un miroir....
Poignardant, écorcheant mon âme jusqu'à la chair de cette vision choquante, mon reflet n'en n'était point entier... toute la physiologie de mon corps y figure, tout sauf ma tête, comme un salarié privé de sa monotonie réconfortante ou d'un artiste sans l'éclat de son chant il manquait cruellement à moi mon essence.
Paniqué, je serra du poing et sauta en avant ce dernier heurta la surface froide dans un bruit sourd fracassant qui laisse flotter dans l'espace sombre les morceaux de verre. D'une quelconque sorte inopinée, une paire de mains féminines se posèrent délicatement sur mes yeux me plaçant dans une douce obscurité. Lentement elles se retirèrent dévoilant cette fois-ci une lumière éclatante qui innondait les cieux, le paysage de rêve commença à se solidifier tout autour se transformant en un paysage fantastique de cristaux imposant et brumes chatoyantes. Des fleurs géantes aux couleurs de l'arc-en-ciel se balancerènt au dessus de ma tête leur pétales délicates scintillant d'une lueur éthérée, malgré ma désorientation vertigineuse je ne pouvais pas m'empêcher de finir émerveiller cet aperçu enchanteur d'une beauté indomptable. La femme se glissa alors devant moi son visage illuminé par cette clarté céleste. La voix de la femme énigmatique emplit l'air
??:" vous êtes le bienvenu, mon cher Christ, c'est un plaisir pour moi d'offrir un tel cadeau à quelqu'un dont je suis sûre appréciera sa valeur.... peu de gens, de vos semblables, ne comprennent la profondeur de celles-ci."
Son regard, imprégné d'une sagesse ancienne tient le mien avec une promesse tacite de secrets à partager, elle s'approcha l'éclat de sa tenue s'intensifiant dans l'obscurité. ??:" Je sens que vous avez beaucoup à apprendre et encore plus à offrir, notre voyage ensemble sera mutuellement enrichissant." Avec un dernier sourire séduisant elle se tourne dans le but de s'éloigner sa silhouette souple semblant se fondre dans le domaine onirique lui-même. Cependant elle fut stopper net et attraper dans la prise du second éveillé.
Christ:" Attend une minute, tu penses vraiment que les événements peuvent juste se dérouler comme tu le décide ? J'ai des questions à te soumettre surtout que je ne connais même pas ton nom ni comment tu es au courant du mien." Elle jeta un coup d'œil par dessus son épaule son rire soudain et mélodieux résonnait tout autour, un son qui semble porter la musique des étoiles.
??:" Ah, mais tu connais déjà mon nom, cher créateur, il te suffit d'écouter avec un cœur ouvert pour l'entendre murmuré dans les vents." Elle fait un pas de plus, sa forme rayonnante dans la douce illumination d'un rayon de lumière proche, comme si le tissu même de la réalité était nouer à partir des fils de son être.
??:" Je suis connue des "plus anciens"comme celle qui n'a pas de nom, tisseuse de rêve et précédente maîtresse des marées. Mais pour toi je suis....white."
Le nom roule sur sa langue imprégné de l'essence des éléments. Il est à la fois ancien et intemporel, familier et encore à connaître. La décontenance, l'incompréhension et l'inconfort du jeune vingtenaire était des plus élevés face à tous ça je pouvais me rendre compte que mon ignorance en la matière était aussi grande que la distance terre et mars, j'en venais à me dire qu'il serait incertain non pas de la croire mais plutôt de lui accorder totalement ma confiance.
Christ:"...."
White:" vois-tu les rêves et le chaos sont les clés de la création et de la destruction. Tout est possible et pourtant les choix que l'ont fait sont un point que peu osent envisager."
Christ:" c'en est presque renversant."
White:" je comprends. L'étonnement peut être une émotion si constante à première vue..."
Christ:" comment pouvais-je savoir qu'il se cachait un lieu défiant la perception, la transformant et la réformant sans cesse selon des désirs à l'intérieur de mes propres limites ?..." à peine avais-je pu conclure mon analyse que des frayeurs indubitable, dont on ne peut douter, se manifestaient dans mon esprit. Comme si cela avait été planifier le paysage onirique se métamorphosa rapidement les flèches de cristals et les fleurs aux couleurs arc-en-ciel cederènt la place à une forêt sombre et menaçante des vignes tordues et des branches noueuses s'étendaient telles des doigts squelettiques créant une atmosphère mystique ou encore oppressante. Les champignons luminescents semblables à des touches parsemaient le sol projetant une phosphorescence étrange et troublante dans l'obscurité environnante.
Un changement de décor qui ne déplaisa nullement à celle qui se pensais intouchable contrairement à l'étranger des lieux qui en était pétrifié, ses pieds étaient si lourds qu'il pourrait s'enfoncer dans le sol.
Christ:" euh... je dois considérer ça comme un cauchemars dans ce cas ?"
White:" ici, les cauchemars ne sont pas des entités fixes mais plutôt des manifestations des recoins les plus profonds et les plus sombres de sa propre psyché, extériorisée en une horreur tangible et vivante." Sa voix se fit porter par la brise fraîche qui bruisse dans les branches.
White:" pourtant même dans les ténèbres il y'a du potentiel. Le paysage de rêve est un miroir malléable de possibilités infinies par le subconscient reflétant les peurs les plus profondes, les aspirations les plus nobles et les tentations les plus sombres." Ses yeux, brillants maintenant comme deux lanternes de lumière d'étoiles pure et non-éthérée, transperçent les miens avec une intensité qui brûle mon âme. Avant qu'elle ne disparaisse....